うろたどな

"These fragments I have shored against my ruins."

「いつも酔っていなければならぬ」(ボードレール『パリの憂鬱』)

"Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question...Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise." (Baudelaire. "XXXIII. Enivrez-vous." from Le Spleen de Paris.)

「いつも酔っていなければならない。すべてはそこにある。それだけが問題だ……「時」に苦しめられる奴隷であらぬために、酔いたまえ。酔っていないときがないないように! 酒に酔うか、詩に酔うか、はたまた美徳に酔うか、それは好きにしたらいい。」(ボードレールパリの憂鬱』)

 

"Ensuite on fit apporter de nouvelles bouteilles, pour tuer le Temps qui a la vie si dure, et accélérer la Vie qui coule si lentement." ("LXII. Portraits de maîtresses")

 

Probably one of the most famous chapters in this prose poem, "Assomons les pauvres!" isn't this rather in accord with Nietzschean ideas? Anti-Socratic, affirmation, battle only with those who are worth fighting: "Il existe cette différence entre le Démon de Socrate et le mien, que celui de Socrate ne se manifestait à lui que pour défendre, avertir, empêcher, et que le mien daigne conseiller, suggérer, persuader. Ce pauvre Socrate n’avait qu’un Démon prohibiteur ; le mien est un grand affirmateur, le mien est un Démon d’action, ou Démon de combat." ("XLXI. Assommons les pauvres!") Perhaps to get what "mon égal" means which appears a few lines down, we should look at the rather ironic usage in "XL. Mirroir": "Un homme épouvantable entre et se regarde dans la glace./ « Pourquoi vous regardez-vous au miroir, puisque vous ne pouvez vous y voir qu’avec déplaisir ? »/ L’homme épouvantable me répond : « — Monsieur, d’après les immortels principes de 89, tous les hommes sont égaux en droits ; donc je possède le droit de me mirer ; avec plaisir ou déplaisir, cela ne regarde que ma conscience. »/ Au nom du bon sens, j’avais sans doute raison ; mais, au point de vue de la loi, il n’avait pas tort."