"...la vie comme mouvement s'aliène dans la forme materielle, elle perd « contact avec le reste d'elle-même ». Tout espèce est donc un arrêt de mouvement ; on dirait que le vivant tourne sur soi-même, et se clôt. Il ne peut pas en être autrement, puisque le Tout n'est que virtuel, se divise en passant à l'acte, et ne peut rassembler ses partie actuelles qui restent extérieures les unes aux autres : le Tout n'est jamais « donné ». Et, dans l'actuel, règne un pluralisme irréductible, tant des mondes que des vivants, tous étant « clos » sur eux-mêmes." (Deleuze. Le Bergsonisme. 108)